Helium sunset
Track-info
1. | Sorry |
2. | As sudden tears fall |
3. | Nobody's fault |
4. | Sister |
5. | Kiss me |
6. | Helium sunset |
7. | Medusa |
8. | Once again |
9. | Sing song Sally |
10. | Leave me there |
11. | Walk |
Perscommentaren
(...) "de songs zijn deels klassiek gearrangeerd, deels in minimale soundscapes gevat… de wil van An Pierlé en haar musici om een eigen stem te vinden heeft geloond."
De Standaard (23.02.2002)
Les Inrockuptibles:
"Minois de sauvageonne, chant de sirène et doigts de fée : derrière son piano, An Pierle aurait pu n’être qu’une beauté "rechignée" de plus, l’une de ces ombrageuses qui pleurent leurs amours enfuies en caressant l’ivoire de leur clavier. Mais cette brindille flamande a d’autres ambitions que de jouer les jolies plantes en pot et les romantiques de service. Son premier album (Mud Stories) avait déjà révélé un caractère bien trempé et une écriture intelligemment poreuse, imprégnée par une solide éducation classique, un vrai savoir-faire pop et une volonté d’en découdre presque punk. Jouant la double carte du pointillisme et de la polychromie, Helium Sunset consacre aujourd’hui une instrumentiste de la plus noble extraction et une chanteuse sans entraves. On songe par moments à une Rickie Lee Jones qui aurait pris les Nits comme équipage (Nobody’s Fault, Walk), à une Alison Goldfrapp qui aurait enfin égaré son nécessaire à maquillage (As Sudden Tears Fall, Kiss Me) ou encore à une Kate Bush qui serait revenue de ses pénibles vapeurs (Once Again). Partout étincelle la flamme d’un songwriting qui, non content d’être brillant en écriture, excelle aussi dans l’art de tisser des climats et de brosser des atmosphères. Le piano, instrument de prédilection des grands architectes et des doux rêveurs, nourrit ici des mélodies parfaitement construites et aussitôt familières, d’où jaillissent pourtant la surprise et la poésie. Autour, tout un monde instrumental palpite, résonne et explose parfois, vaste univers intime animé par le musicien et arrangeur Koen Gisen, où les cordes des guitares, les peaux de la batterie et les sons des claviers semblent vibrer par sympathie. Cette Pierle a tout d’un diamant ; on ne serait guère étonné qu’elle crève bientôt l’écrin." (Richard Robert, Les Inrockuptibles)
RollingStone (Fr):
"Une voix de velours pour des mots qui claquent et coupent le souffle.
Grand méchant loup corrosif déguisé en inoffensif Chaperon rouge, An Pierlé aiguise ses quenottes acérées sur cette pop que l’on ne s’attendait guère plus à pouvoir encore qualifier de “différente”. Eclectique, l’ange blond? Le mot est faible, tant cette jolie fleur carnassière prend, depuis son premier Mud Stories, un malin plaisir à embrasser (comme pour mieux les vampiriser) les registres les plus dissonants. Chanson, blues, jazz, country, folk ou même berceuse: tous y passent, un à un pris au piège, malaxés et réinventés par ces entrelacs de cordes, ces mélodies douces-améres. Et que dire de cette voix, capable, semble-t-il, de parcouris les tréfonds les plus intimes de l’àme humaine (“Helium Sunset”), comme de s’attaquer à une enième (et pourtant révolutionaire) version de ces manifestes féministes flamboyants (“Sing Song Sally”). PJ Harvey parfois, Ambrosia Parsley (la voix de Shivaree) le temps d’un titre caché, An partage avec ses illustres devancières Bush (Kate) et Amos (Tori) un sens de la mélodie coupe-gorge sculptée dans le crystal – ces années de culture classique, sans doute, que l’on retrouve sur ce “Sister” écorché et ses violoncelles trés Camille Saint-Saens - , du drame et de la mise en abime hors du commun. Une étoile est née. Et elle est flamande."
(Claire Stevens, Rolling Stone)
Humo:
"Voor we beginnen: mag ik de An Pierlé-haters vragen toch even door te lezen? An Pierlé is er namelijk in geslaagd haar songs te ontdoen van de eigenzinnigheden die sommigen zo irriteerden, terwijl ze niettemin geheel zichzelf is gebleven. ’Sorry’ biedt mooie gitaren, en een haast onhoorbaar en daarom zo intrigerend gregoriaans koortje, en sfeervolle stoorgeluiden op de achtergrond. ’As Sudden Tears Fall’ klinkt alsof het huisorkest van PJ Harvey zich van opnamestudio heeft vergist - góéd, dus. En ook hier blijkt meteen dat het beperkte opnamebudget maximaal rendeert: door subtiel en efficiënt gedoseerde geluidseffecten lijkt de sound veel voller dan hij is. Ik zou niemand aanraden met zijn/haar lief als producer een plaat te maken, maar in dit geval bleek het overduidelijk een geslaagde operatie. Het duet ’Nobody’s Fault’ haalt de banden nog wat aan, middels de tweede stem van meneer Pierlé. ’Sister’ lijkt van ver op ’Out of the Blue’ van Roxy Music, maar niet genoeg om van plagiaat te spreken, en de song ontspint zich als een meeslepend georkestreerde chaos die voor één keer geen pseudo-artistiek gewank is. Ik kijk uit naar de live-versie. Dat geldt ook voor ’Sing Song Sally’, dat de mosterd haalt bij Roxy, Patti Smith en Nirvana, maar ook swingt, en door z’n ruige groepsgeluid definitief komaf maakt met Pierlés meisje-met-zitbal-en-piano-imago. ’Kiss Me’ is zo lieflijk, sfeervol en laidback dat het bijna een slaapliedje is, a lullaby, zoals de Engelsen zo mooi zeggen. En alweer haalt een met minimale middelen rijk lijkend arrangement middels een als in trance herhaalde sample (’Kissmekissmekissme...’) het onderste uit de kan. ’Helium Sunset’ zelf is boeiend, maar breekt met de traditie dat een plaat naar het beste nummer wordt genoemd. ’Once Again’ heeft een mooie melodie, een koortje (Pierlé in kwintet met zichzelf) en Joost Zweegers op bas. ’Leave Me There’ neemt z’n tijd, een teken dat men belang heeft gehecht aan de sfeer. De verborgen track ’Here in the Woods’ is wat de Amerikanen onder weird & wonderful zouden rangschikken; hoe muzak zou klinken als ze gemaakt werd door Tom Waits."
Serge Simonart, Humo (2002)
Crossroads:
"On ne peut pas dire que la Belgique, ces derniers mois, soit avare d’importations musicales! An Pierlé en fait “belle” et bien partie! C’est son deuxième album (vous ne trouverez le premier-Mud Stories- qu’en Belgique) et nous ne sommes pas mécontents que le second soit distribué en France! En tout premier, c’est l’émotion qui vous gagnera: la voix d’An, sensuelle, fragile et tellement puissante à la fois ne vous laissera pas de marbre. Ensuite, les ambiances: chaudes, rondes et parfois décadentes, où le piano de la chanteuse est arbitré par la guitare de Koen Gisen (son mentor…), entouré d’un violoncelliste, d’un bassiste et d’un batteur. Pour finir, vous trouverez autant de styles musicaux qu’il y a de chansons, passant par des ballades mélodieuses, duo country, pop rock, etc., avec des arrangements toujours subtils et aérés! Helium Sunset, c’est comme un chocolat (belge, of course!) que l’on aime laisser fondre lentement sur la langue pour ne pas en perdre une lichée…A RANGER EN EVIDENCE POUR FAIRE DECOUVRIR AUX COPAINS!" (Sofi Guillaume, Crossroads)
Musiccom:
"A vrai dire : une très belle découverte...Un zeste de Portishead, une touche de Björk et le cocktail est complet...Ces mélodies magnifiques sur fond de voix extrèmement sensuelle vous emporterons... A ne pas manquer !!!" (Musiccom)
Q Magazine:
"Huge in Ghent - the world may follow suit. Well regarded on the continent, comely Belgian singer-songwriter/siren An Pierle has yet to win hearts on this Eurosceptic isle. This subtle album inplies such acclaim may follow. Her forte is brooding, off-kilter pop shot through with clever eroticism: the haunting, late night Kiss Me is worthy of Portishead, while the string-driven Walk aches with yearning. Elsewhere, Sister buzzes with the scratchy venom of PJ Harvey, and both the title track and Medusa find Pierle evoking the sensual, scat-yodelling dream-pop of Kate Bush. Mighty influences all, but laudably Pierle's voice is very much her own." (Ian Gittings, Q-Magazine)
MusicOMH.com:
"With her second album, Helium Sunset, Belgian chanteuse An Pierle takes the listener on a journey to different musical territories, drawing comparisons with Nick Cave and Roxy Music. Pierle’s distinctive voice slides into the opener, Sorry, a laid back piano-led lounge ballad, with eerie backing vocals and mellotron. A slinky Rhodes intro heralds the acoustic pop noir of As Sudden Tears Fall, complete with quietly menacing electric guitars. Nobody’s Fault is a duet with her guitarist collaborator Koen Gisen, a beautifully sad ballad, with Pierle’s piano to the fore. On Sister, she brings to mind Kate Bush, with the driving cello and guitar, and a rather mad plonking piano solo. As well as bringing to mind Kate Bush, Pierle’s sound occasionally veers into Tori Amos territory, and sometimes she sounds wilfully quirky and bizarre. This doesn't make this album an easy listen, for example on the sinister title track. She also shares Amos’s penchant for stream of consciousness lyrics and strange imagery ("your shiny mooses don't need to rest"). Medusa features bowed electric guitars and more bizarre keyboards, while Pierle’s lyrics ruminate on the perils of water and diving, and being "a free meal floating by" for the fishes. The single Sing Song Sally has a more indie-pop sensibility to it, while still retaining its quirkiness with use of the discordant piano and xylophone. Leave Me There’s organ, sound effects and acrobatic vocals bring a claustrophobic feel, which opens into a lighter, acoustic finale. The closing Walk mixes heavy snowfall with the joy of love, punctuated by a droning, sinister accordion. There’s also a very strange hidden track, with pizzicato strings, and unsettling vocals. Pierle's vocal similarity to Kate Bush means you'll either love or hate her, and her music is a bit of an acquired taste. After a few plays some of the songs sink into the subconscious, rewarding perseverance. Overall, this is a challenging album, which is impossible to pigeonhole." (Scott Millington, MusicOMH.com)
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